Mais que ce passe t’il donc ?? La cachaça est encore en rupture ?
Et oui, que dire... Nous pensions vraiment avoir fait le plus difficile en participant à la relance de la production en 2014. Cette fois c’était sur, la cachaça allait couler à flots. Ce qu’elle a fait d’ailleurs.
Mais pour notre deuxième commande, début 2015, ça s’est assez vite compliqué. Car les cuves étaient déjà vides. Nos amis de la COPAVI avaient trouvé des bons débouchés sur leur marché local et n’avaient pas encore distillé une nouvelle cuvée. Pas de souci, le matériel marche à merveille, et de la bonne canne à sucre ce n’est pas ce qui manque.
Aussitôt dit, aussitôt fait, en quelques jours seulement, début avril le nouveau nectar était prêt. Mais attention, pour avoir une bonne cachaça, il nous faut attendre un minimum de 6 mois qu’elle se repose et vieillisse dans son fût ! Et donc voila qu’en octobre la coopérative était prête à embouteiller et exporter jusqu’à nous.
Mais voila, les choses se compliquent encore. Nos amis de la COPAVI avaient omis de demander un renouvellement de leur autorisation de distillation. C’est un organisme de contrôle brésilien qui vient homologuer pour 10 ans les installations pour s’assurer de la qualité de l’alcool produit et éviter la vente d’alcool frelaté !
Donc nous voila en novembre dernier, alors que nous vous avions promis d’avoir la cachaça avant les fêtes de fin d’année, avec un retard indéfini... Et nous sommes encore entrain d’attendre cette visite de contrôle, qui ne doit être qu’un simple formalisme, mais qui est essentielle avant l’exportation... Et au Brésil, en ce moment c’est l’été, les vacances, le Carnaval, donc forcément les choses avancent doucement.
Nous en sommes là, dans l’attente de cette visite d’homologation, que l’on espère rapide, peut être en février, pour recevoir enfin la cachaça 2 mois plus tard.
Et le souci, c’est que l’on attend la cachaça pour faire venir le sucre complet Mascavo avec. Il nous reste du sucre en 500g, mais déjà plus de vrac.
Voila, vous savez tout ! On attend, encore.
Mille excuses aux fans de ces bonnes choses, et à tous ceux qui soutiennent avec nous le projet politique du mouvement des sans terre, et sa concrétisation dans les coopératives de producteurs.
On vous tient au courant pour la suite !