Vous savez, c’est cette délicieuse eau de vie de canne à sucre, si bien distillée par nos partenaires paysans autrefois sans terre de la COPAVI, au Brésil...!
Bien sur que vous vous en souvenez : et je suis même sûr que certain(e)s l’attendent avec impatience. Mais voila, la patience est une sacrée vertu qu’il faut savoir éprouver. Et dans ce registre, cette fameuse cachaça nous aura bien mis à l’épreuve.
Il faut dire que les conditions actuelles au Brésil sont loin d’être favorables : ce que certains ont appelé destitution de l’ancienne présidente Dilma Rousseff, d’autres l’appellent gouvernement putchiste de M Temer. Et comme par hasard, nos amis de la COPAVI, ont comme une étrange sensation qu’il devient de plus en plus difficile de produire et exporter leurs produits (et donc la cachaça), tant les normes et contraintes légales s’intensifient, dictées par les grands groupes de l’agro-alimentaire... Pour eux, c’est clair : aujourd’hui le soutien à l’agriculture paysanne s’est largement estompé !!
Donc voici le point de vue du mouvement des sans terre, sur la situation politique, et la criminalisation des mouvements sociaux en cours au Brésil.
Pour en revenir à la Cachaça,
Et bien la bonne nouvelle, c’est que ça y est, l’atelier de distillation est enregistré et en bonnes et dues formes par les autorités....
La mauvaise nouvelle, c’est qu’à présent il faut faire certifier le produit, obtenir les autorisations d’exportation. Il reste encore beaucoup de paperasse, et les vacances d’été au Brésil approchent, ce qui risque de ralentir les délais déjà bien longs.
Vous l’avez compris, pas de caïpirinha solidaire avant le printemps prochain ! Quand exactement ? On a envie de vous dire avril, mais en fait on n’en sait rien,
alors vous vous demandez peut-être comment on peut vous tenir en haleine comme ça depuis 2 ans, et y croire encore.. ; Et bien tout simplement parce que nos amis de la COPAVI ne baissent pas les bras, qu’ils suivent le dossier, qu’ils remplissent chaque demande des autorités avec patience et volonté, et ne se découragent pas : donc nous non plus !
Le problème, c’est que l’attente de la cachaça nous bloque aussi pour importer leur sucre complet Macsavo : il nous reste du 500g mais plus de 10kg ni 25kg depuis longtemps. Nous attendons une info de leur part sur les délais, mais peut-être ferons nous venir seul le sucre pour début 2017.
Vous voyez, on insiste, on y croit : donc oui vous retrouverez ces produits sur notre nouveau tarif du 1er décembre, avec une date de disponibilité indicative.
A votre Santé !